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Auteur : Christian Bois La série : Best Off |
26 mai 2020 : scandale !
Olivier Véran et l’ANSM se basent sur un article fou publié dans le Lancet pour prendre des décisions sur l’usage du Plaquenil / hydroxychoroquine.
En bref : le gouvernement d’Emmanuel Macron prend les Français pour des crétins incapables de faire la différence entre un article fou dans le Lancet et une étude qui serait sérieuse.
Mais il n’y aura jamais d’étude sérieuse indépendante puisque le Plaquenil n’est jamais prescrit suffisamment tôt.
Didier Raoult « aurait pu » faire cette étude mais il y a le personnage + les bâtons dans les roues !!!
Rappel : Je suis contre la prescription de l’hydroxychloroquine mais aussi contre les manipulations qu’il y a autour de son interdiction. Voir mon article.
D’un côté il y a la clinique « pure » avec la possibilité de soigner les patients tôt avec le kit de survie anti-virus.
En parallèle il y a la « socio-clinique », le fait qu’un patient qui ne « croit pas aux plantes » puissent être traité par le plaquenil – hydroxychloroquine – en étant informé des risques cardiaques, psychiatriques, etc.
Le Lancet publie un article « fou »
Les 4 auteurs ont des conflits d’intérêt majeurs !!!
Le Courrier des stratèges documente cela au mieux.
Le commentaire de Francis Quinze est édifiant :
« Cette étude a été d’une rapidité extrême, vu la quantité de documents à rassembler sur les 6 continents… (pour les Américains il y en a 6 avec l’Amérique du Sud). Le dernier patient inclus été hospitalisé le 14 Avril…
A la limite, financer une telle étude on pourrait l’envisager pour la promotion d’un traitement innovant, mais pour détruire une vieille molécule… c’est complètement disproportionné !
Et tout ça pour une étude rétrospective et donc de grade C (soit le plus bas niveau de preuve…)!!!
A sa lecture, on voit qu’il y a un biais, les patients traités pas chloroquine ou hydroxychloroquine ont davantage de comorbidités et un score de gravité supérieur à l’arrivée, par rapport aux patients témoins non traités.
Pour ne pas que cela apparaisse, les auteurs ont négligé de calculer l’indice de signification statistique.
On peut également s’interroger sur la traçabilité des données vu la dispersion et la multiplicité des sources, notamment eu égard aux conflits d’intérêt évidents.
Un vrai labyrinthe !
Surtout, le traitement a été instauré après hospitalisation et donc à distance des premiers signes cliniques, en phase de complications.
Donc aucun intérêt scientifique.
Et que dire de la promptitude de nôtre ministre de la Santé qui a dégainé le jour-même (1), alors que le moins que l’on puisse dire est qu’il ne nous avait peu habitués à cette célérité concernant les masques par exemple…
A croire qu’il y a urgence à faire taire RAOULT ou plus probablement que tout ce qui permet à nos gouvernants de couvrir leurs négligences est toujours bon à prendre, alors que fleurissent les procédures … »
Adrien écrit :
« … le professeur Raoult a au contraire toutes les raisons de se réjouir de cette étude du Lancet qui confirme totalement les observations des équipes de l’IHU.
À savoir que l’HCQ doit absolument être administrée en phase précoce de la maladie
Et surtout pas en phase tardive là où elle est inefficace voire dangereuse.
En revanche l’étude du Lancet met en lumière l’énorme erreur de nos gouvernants qui, par le décret du 27 mars ont exclusivement réservé l’administration d’HCQ en phase tardive de la maladie «aux patients atteints de pneumonie oxygéno-requérante ou d’une défaillance d’organe» ce qui a été une décision extrêmement dangereuse pour les malades.
https://www.legifrance.gouv.fr
The Lancet vient donc CONFIRMER la terrible erreur initiale contenue dans le décret officiel.
Et au contraire VALIDER les observations de l’IHU qui consistent à administrer l’HCQ en phase précoce de la maladie afin de faire prendre le minimum de risques aux patients… »
(1) https://www.industriepharma.fr/covid-19-l-oms-et-l-ansm-suspendent-l-hydroxychloroquine,111351
Cet article le 24 mars 2020
La liste des articles sur le CoVid 19 alias coronavirus.
Pour la chloroquine la dose thérapeutique est proche de la dose toxique/léthale.
Pour l’hydroxychloroquine les doses sont plus nettement différentes.
Un sujet hyper-polémique
Une revue intéressante sur Libération 24 mars 2020.
La comparaison des dispositifs médicamenteux.
Que faut-il penser des résultats obtenus par le Professeur Didier Raoult ?
D’abord – et malheureusement – le dit professeur nous pose problème et nous lui consacrons un article.
Dans un premier temps il a diffusé une vidéo caricaturale.
Face aux réactions, il fait une video où il explique ENFIN les choses de manière un peu plus détaillée, un peu plus.
https://www.youtube.com/watch?v=n4J8kydOvbc&feature=youtu.be
Les Chinois à toutes les sauces
Quand – pour l’article coronavirus – je donne des références de travaux de recherche chinois pour l’efficacité des plantes je me fait agresser « Les Chinois sont pas fiables !«
Quand Didier Raoult donne des référence de travaux de recherche chinois on applaudit.
Cherchez l’erreur !!!
Trois problèmes en plus
1. il parle de l’épidémie de choléra du 19e siècle sans signaler que les habitants qui prenaient l’origan du Comtat ont vaincu la bactérie !!!
2. il ne parle ni des effets secondaires de l’hydroxychloroquine, ni des effets secondaires de l’azithromycine, ni des effets secondaires du cocktail
Voir hydroxychloroquine WikiPédia francophone – l’article évolue de jour en jour.
Penser à aller sur l’article en anglais.
Idem pour l’azithromycine.
3. 1 + 2 il ne parle que du modèle « chimique » du traitement du coronavirus
La piste de la chloroquine avait déjà été explorée par Keyaers (2004) et Vincent (2005).
Le problème des risques de la chloroquine fait l’objet de recherches (Braga 2005)
A partir de quelle dose de chloroquine risque-t-on d’être aveugle ? (Melles 2015)
Le professeur Didier Raoult parle d’une dose de 600 mg / jour sans mettre cette information en regard des travaux cités ci-avant.
Comment se fait-il que l’on constate un silence radio à l’ANSM !!!
Pénurie d’hydroxychloroquine
« Le professeur Zahir Amoura, du service de médecine interne II de la Pitié-Salpêtrière, chef du centre national de référence du lupus, qui prescrit de longue date l’hydroxychloroquine à ses patients … «beaucoup de nos malades lupiques nous ont rapporté avoir du mal à se fournir en plaquenil», constate Zahir Amoura. Deux hypothèses selon lui : «Soit certains ont renouvelé leurs stocks quand il est apparu que l’hyrdoxichloroquine pouvait traiter le Covid-19, par peur d’une pénurie qu’ils ont en fait créé eux-mêmes. Soit des médecins ont commencé à en prescrire en dehors des indications retenues habituellement.» (3)
Là encore l’information « on prescrit l’hydroxychloroquine de longue date » est pernicieuse parce qu’on a ni les doses ni les effets secondaires.