Article de la série Phagothérapie et scientisme
L’ouvrage se nomme Némésis médicale.
46 ans plus tard, il est d’une brûlante actualité.
Je reprends les propos du visionnaire et les illustre avec des exemples actuels.
Cela donne en particulier des questions auxquelles le Prince-expert et l’Office parlementaire voudront bien répondre.
1. Combien de patients sont-ils vraiment soignés par la Première médecine sans effets secondaires des molécules ?
2. Combien de patients meurent-ils par les molécules de la Première médecine ?
3. Par exemple combien de patients ne meurent pas par leur cancer mais par la crise d’acide urique provoquée par la chimiothérapie ???
4. Combien de patients ne meurent pas par le covid mais par la maladie nosocomiale attrapée à l’hôpital ???
Sachant qu’avec la Seconde médecine, l’ablation de vésicule biliaire devrait être très exceptionnelle …
5. Lorsqu’on enlève – chaque année – la vésicule biliaire à 120 mille patients combien de morts directes ?
6. Combien d’invalidés par une maladie nosocomiale ?
7. Combien de patients ont quand même des calculs cholédoques sans vésicule ?
Et doivent être réopérés s’ils ne recourent pas à la Seconde médecine ?
8. Quelle est l’incidence à long terme du manque de vésicule biliaire sachant qu’une décharge biliaire est nécessaire pour digérer par exemple les omega 3 ???
Sachant que la carence en omegas X, Y, Z peut amener à la mort !!!
9. Combien de cancers sont en lien direct avec 1. Des opérations inutiles ? 2. Des effets à long terme de molécules ? 3. Le cumul des deux 4. La très mauvaises information sur les risques dans l’alimentation « à la française ».
Il y a épidémie de cancer.
Pas seulement à cause des pesticides … autorisés par le Prince-expert et son Parlement.
Deux citations d’Ivan Illich incroyablement prémonitoires !!!
« Un appareil technique imposant allié à une bureaucratie médicale « égalitaire » a créé l’illusion dangereuse d’une corrélation « naturelle » entre l’intensité de l’acte médical et la fréquence des guérisons.
Cette hypothèse, qui fonde pourtant la pratique médicale contemporaine, n’a jamais été prouvée scientifiquement.«
« Avec la transformation du médecin artisan exerçant son habileté sur des individus connus personnellement en médecin technicien appliquant des règles scientifiques à des catégories de malades, les malfaçons ont acquis un nouveau statut, anonyme et presque respectable.
Ce qui, jadis, était considéré comme un abus de confiance et une faute morale peut désormais être rationalisé sous la forme d’une panne occasionnelle de l’équipement ou de ses opérateurs.
Dans un hôpital où la technique est complexe, la négligence devient erreur humaine « aléatoire », l’insensibilité, « détachement scientifique » et l’incompétence, « manque d’équipements spécialisés ».
La dépersonnalisation du diagnostic et de la thérapeutique a fait passer les malfaçons du domaine éthique au rang de problème technique.«
2 réflexions sur “Ivan Illich 1975 : l’apocalypse médicale annoncée”